🌿 Nouveau service : Ensemble pour la préservation des forêts tropicales ! 🌍
Nous sommes ravis d’annoncer le lancement officiel de notre nouvelle offre dédiée à la conservation des forêts tropicales et à leur exploitation durable, marquée par une première réunion entre toutes les filiales de Biotope !
Ainsi, les bureaux d’Afrique Centrale, de Madagascar, de Guinée, de Colombie, de Guyane, de La Réunion, mais aussi du Maroc, de Chine et de Belgique se sont réunis pour préparer leur collaboration et s’accorder sur l’étendue des services que Biotope voulait proposer, afin d’étendre son engagement de préservation de la nature aux forêts tropicales.
Ce moment d’échange et de collaboration entre nos équipes symbolise notre engagement collectif pour une prise en compte renforcée de la biodiversité dans les projets commerciaux de demain. 🌱
💡 Notre ambition ? Accompagner nos partenaires dans la mise en œuvre de pratiques durables, en favorisant un développement qui respecte ces écosystèmes uniques et les communautés locales.
👉 Avec cette nouvelle offre, nous vous aidons à :
Que vous soyez du secteur forestier, de l’énergie, des mines, de la production agricole, ou de la conservation de la nature, Biotope peut vous aider à adopter une vision et des pratiques durables et contribuer, avec nous, à la préservation de nos écosystèmes tropicaux.
Merci à toutes nos équipes et partenaires pour leur engagement lors de cette réunion de lancement.
Ensemble, faisons avancer la conservation des forêts tropicales ! 💚
La valeur écologique des arbres anciens : le Vieux chêne de Saeul
A la sortie de la commune de Saeul, au croisement de la rue Kapweiler et de la rue Reichlinger, se dresse le vieux chêne sessile de Helzent, âgé d’environ 300 ans!
Il est aujourd’hui recensé et sous la protection d’arbre remarquable du Grand-Duché. Au-delà de son importance historique et esthétique, les vieux arbres jouent des rôles cruciaux dans les écosystèmes actuels. Les vieux arbres ont un intérêt dans la lutte contre le changement climatique, de par leur capacité à stocker le carbone durant leur vie, tant dans leur compartiment aérien que souterrain.
De plus, leur structure complexe et leur taille offrent des habitats variés pour la faune. Ainsi, les cavités dans les troncs et les grandes branches peuvent servir de nids pour les oiseaux et de refuges pour les petits mammifères et insectes. Le large feuillage, appelé aussi houppier, crée de l’ombre qui permet de lutter contre les îlots de chaleur et créant ainsi plusieurs micro-habitats essentiels à différentes variétés de plantes, de mousses et de fougères. Ensuite, les systèmes racinaires profondément enfoncés dans le sol le stabilisent et interagissent aussi avec celui-ci par le biais de la micro- (champignons, bactéries, nématodes) et la macrofaune du sol (vers de terre, insectes, arachnides) modifiant ainsi sa structure physico-chimique nécessaire à l’apparition de certaines plantes. Pour terminer, cette diversité d’habitats contribue à une plus grande diversité d’espèces, faisant des vieux arbres de véritables écosystèmes locaux.
Optimiser la gestion forestière au Luxembourg : Nos expertises en action
Biotope Environnement Luxembourg se distingue par son expertise dans la rédaction de plans d’aménagement forestier. Pour assurer une gestion durable des forêts, chaque propriété forestière gérée par l’État doit disposer d’un plan d’aménagement validé par l’Administration de la Nature et des Forêts, renouvelé tous les 10 ans. La gestion forestière consiste à planifier et à mettre en œuvre des pratiques visant à préserver les écosystèmes et à exploiter les forêts de manière durable.
Les thématiques abordées pour garantir une gestion forestière respectueuse des besoins des citoyens et de l’environnement, tout en étant rentable, incluent :
Notre objectif est de concilier les exigences environnementales avec la rentabilité économique des forêts. Marie apporte ses connaissances, sa passion et son expertise à cette mission importante pour la préservation de la biodiversité.
Souriez, vous êtes filmé !
En plus des inventaires qui occupent nos chargés d’études une grande partie de l’année, nous menons également des expertises sur les mammifères terrestres. En raison de leur nature discrète et de leurs habitudes souvent nocturnes, l’utilisation de pièges photographiques s’avère être une méthode de choix pour identifier les espèces qui vivent ou traversent un site donné.
Bien qu’il soit relativement courant pour nos observateurs de rencontrer des chevreuils, des écureuils ou de repérer des traces de castors lors d’un inventaire, les pièges photographiques offrent un aperçu captivant de tous les mammifères qui peuvent évoluer dans une zone donnée. Que ce soient des espèces indigènes comme le cerf élaphe, ou exotiques comme le raton laveur, qu’ils appartiennent à des espèces communes comme la belette ou plus rares comme le chat forestier, chaque individu qui croise le chemin de nos appareils y laisse sa trace numérique. Chaque cliché, chaque instant capturé par nos appareils devient une pièce essentielle du puzzle de la biodiversité.
Le moment tant attendu du retrait des cartes mémoires est toujours source d’excitation, et l’analyse des photos/vidéos réserve toujours son lot de surprises ! Cela a été le cas pour un piège photographique placé au bord d’un ruisseau, qui a permis d’observer plusieurs cigognes noires. La répétition des observations de cette belle « gitane » souligne l’importance de ce tronçon pour la recherche de nourriture.
Le printemps pointe le bout de son nez et ça commence à bourdonner !
Dès la fin du mois mars, les premières fleurs éclosent dans les prés, les forêts et les jardins, marquant ainsi le début de la saison printanière et le réveil de nos précieux pollinisateurs. Ces alliés indispensables se déclinent en une grande diversité : rien qu’en Belgique, on estime qu’il existe entre 350 et 400 espèces d’abeilles.
Si l’abeille mellifère est celle que l’on connaît le mieux, productrice de miel et domestiquée, il existe toute une variété d’autres espèces qui vivent souvent en solitaire, en petits groupes ou en colonies restreintes, telles que les bourdons, par exemple. Leur écologie est variable, certaines espèces creusent des galeries dans le sol tandis que d’autres nidifient dans le bois.
Ces insectes se déclinent en une palette de préférences : certaines abeilles se spécialisent dans la pollinisation de quelques types de fleurs spécifiques, tandis que d’autres sont des généralistes, butinant une grande variété d’espèces. Leur corps recouvert de poils facilite le transport du pollen d’une fleur à l’autre et jusqu’à leur nid, fournissant ainsi une source protéique très importante pour leur progéniture.
En cette période de renouveau, soyez attentifs aux haies et aux fleurs de pissenlits notamment si vous souhaitez observer le ballet des abeilles et assister de vos propres yeux à un phénomène d’une importance capitale : la pollinisation !
Lutter contre la pollution lumineuse pour protéger la biodiversité
L’éclairage public, bien que généralement synonyme de progrès et de modernité, a évolué vers un usage excessif. Celui-ci engendre pollution lumineuse et effets néfastes sur la biodiversité et la santé humaine.
Lutter contre la pollution lumineuse est un enjeu essentiel, à la fois pour protéger la biodiversité et pour réduire la consommation en énergie. Dans ce contexte, Biotope Environnement a été mandaté par le Service Public de Wallonie pour accompagner les communes à lutter contre la pollution lumineuse.
Curieux d’explorer le concept de trame noire et de pollution lumineuse ? Intrigué par les initiatives des gestionnaires du réseau de distribution pour améliorer les éclairages publics ? Intéressé par et le témoignage d’une commune convaincue ? Découvrez cette vidéo captivante réalisée par Biotope Environnement pour le projet !
Vous souhaitez en savoir plus sur le projet ? Rendez-vous sur la page web : http://tramenoire.wallonie.be
Quel est le point commun entre ces différentes espèces ?
Biotope Environnement diversifie son offre de service et vous propose dorénavant l’introduction de dossier de demande de dérogation à la Loi sur la Conservation de la Nature !
Si je vous dis « criquet à ailes bleues », « tritons » et « chauves-souris », savez-vous ce que ces espèces ont en commun ? Toutes sont reprises à l’annexe II de la Loi sur la Conservation de la Nature, ce qui en fait des espèces strictement protégées en Wallonie avec des contraintes bien spécifiques.
Dans le cadre des projets d’aménagement du territoire pour lesquels nous intervenons, il n’est pas rare de constater la présence d’une telle espèce sur le site étudié. À l’issue de nos études, une liste de mesures reprenant la séquence « Eviter-Réduire-Compenser » sera d’application afin de concilier les besoins humains avec la protection de la nature. Néanmoins, toute action pouvant porter atteinte à ces espèces ou à leurs habitats doit faire l’objet d’une demande de dérogation à la Loi sur la Conservation de la Nature auprès du Département de la Nature et des Forêts.
C’est ainsi que depuis quelques mois, Biotope Environnement diversifie son offre de services et peut épauler ses clients dans le cadre de demande de dérogations. Ces dossiers, pour être jugés complets, nécessitent la récolte d’un grand nombre d’informations afin de permettre à l’administration de rendre un avis le plus éclairé possible. Dès lors, la consultation des bases de données et la réalisation d’inventaires de terrain aux périodes adéquates sont nécessaires pour répondre aux différentes questions inhérentes cette procédure.
Place aux voyageurs !
Chaque année, le ciel de la Wallonie est traversé par des millions d’oiseaux qui quittent nos régions pour des contrées plus clémentes où passer la période hivernale. Seuls ou en groupe, silencieux ou plus bruyants, ces marathoniens des airs peuvent parcourir plusieurs dizaines de milliers de kilomètres en quelques jours ou quelques semaines.
D’août à novembre, nos experts réalisent des suivis de la migration automnale afin de quantifier le passage des oiseaux et d’évaluer l’importance des sites en tant que lieux de halte. En effet, il existe des axes privilégiés de migration et certains secteurs concentrent les oiseaux en recherche de nourriture pendant leur trajet. Ces informations permettent d’identifier les potentiels conflits entre des projets d’aménagements du territoire – notamment dans le cadre du développement éolien – et la préservation de la biodiversité.
Si certaines espèces nous quittent dès la fin de l’été, la migration bat réellement son plein en octobre. Par la suite, c’est une espèce emblématique qui entame son voyage : la grue cendrée dont les cris particuliers ravissent les oreilles des curieux de la nature.
Un spectacle à deux pas de chez soi, à découvrir en levant les yeux !
Capturer les chauves-souris pour mieux les protéger
Les chauves-souris sont essentielles au fonctionnement des écosystèmes et pourtant celles-ci restent méconnues et souvent menacées. Dans le cadre de ses missions, Biotope Environnement réalise des études acoustiques et écologiques visant à mettre en avant l’utilisation des sites de projets par ce groupe faunistique.
Dans certains cas, pour mieux connaître les populations qui fréquentent une zone, des captures sont également réalisées à l’aide de filets. Les animaux capturés sont identifiés et décrits (âge, sexe, taille, poids, …) avant d’être relâchés sur leur lieu d’activités avec de petites balises. Ces balises permettent notamment de suivre les chauves-souris et de découvrir leurs gîtes de reproduction. Durant l’été 2023, Biotope Environnement a pu réaliser pas moins de 20 nuits de capture dans le cadre de projets éoliens.
Toutes ces données assurent une bonne intégration des enjeux chiroptérologiques dans les études d’incidences et participent à la préservation de nos chers mammifères ailés.
Agriculture et biodiversité, Biotope Environnement se lance dans l’aventure !
Depuis l’arrivée de Magali dans l’équipe, agronome chevronnée, Biotope Environnement développe ses activités et s’empare du sujet de la biodiversité dans les exploitations agricoles. Dans le cadre du plan de relance, trois missions pour le Service public de Wallonie sont en cours:
Acteurs et actrices principaux de l’aménagement du territoire, les agriculteur.trices jouent un rôle important pour la préservation de la biodiversité. Par la mise en place et l’entretien d’éléments du maillage écologique, le changement des pratiques agricoles et la diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires, ils.elles peuvent contribuer fortement à préserver et favoriser la diversité des espèces. Ces trois projets visent à évaluer la biodiversité fonctionnelle agricole et la durabilité des exploitations, à sensibiliser le monde agricole sur ces sujets et à l’aider à mettre en place des pratiques permettant le retour à un écosystème fonctionnel et résilient.
Le développement de l’agroécologie : un sujet passionnant qui anime les discussions et attire l’attention de tous !
Des joyaux dans nos pelouses
Par la diversité de leurs formes et de leurs couleurs, les orchidées comptent parmi les plantes à fleur les plus exceptionnelles de la flore belge. Outre leur intérêt esthétique, elles établissent des relations complexes avec les champignons du sol pour assurer la germination de leurs graines et avec certains insectes pour permettre leur pollinisation. A ce titre, elles constituent de parfaits sujets d’étude dans les domaines de l’écologie et de l’évolution.
Si l’on associe généralement les orchidées aux biotopes remarquables de nos régions, comme les pelouses calcaires, plusieurs espèces peuvent également se rencontrer à deux pas de chez soi. C’est le cas, par exemple, de l’Ophrys abeille qui s’établit régulièrement dans des friches, des carrières abandonnées ou des talus herbeux en bord de routes et même dans certains parcs urbains, pour peu que la gestion qu’une gestion extensive y soit menée.
En ce mois de juin, la floraison de la plupart de nos espèces bat son plein. Une occasion parfaite d’apprendre à les reconnaître !
La biodiversité, notre plus grande richesse
Sa beauté, son évolution constante, sa fragilité, son impact sur notre vie de tous les jours, … Il y a tant de raisons qui nous encouragent à protéger la biodiversité. Chez Biotope Environnement, nous travaillons avec passion pour combiner l’activité humaine et la protection de la nature. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons apporter notre pierre à l’édifice, ou plutôt un pavé sur le chemin plus fleuri de la conscientisation des divers acteurs qui nous consultent. Comment, allez-vous nous dire ? Par nos inventaires et nos études, qui démontrent le rôle de chaque espèce dans le biotope et apportent des solutions durables permettant de rejoindre les attentes de chacun.
Car la biodiversité c’est l’ensemble de la vie qui nous entoure, qu’elle soit animale, végétale ou minérale. C’est l’ensemble des interactions fines entre les écosystèmes et le biotope, ce sont les mécanismes inhérents à chaque espèce qui ont mis des millénaires à se mettre en place. Nous nous devons de respecter cette ingéniosité merveilleuse qui nous inspire chaque jour et qui ne finira jamais de nous fasciner. En ce jour de la biodiversité, Biotope Environnement voulait lui rendre hommage.
Inventaire botanique
Au cours de l’été 2022, Biotope Environnement a réalisé une cartographie de la végétation le long de toutes les voies ferrées de la Région de Bruxelles-Capitale. Au cours de ce travail de longue haleine (plus de 300 kilomètres d’accotements de voies ferrées), les plantes patrimoniales ainsi que les espèces végétales envahissantes ont été rapportées et cartographiées. Il en résulte une vaste base de données sur les valeurs écologiques et les potentiels des bords de voies ferrées à Bruxelles. Ce travail permet au gestionnaire des voies ferrées d’optimiser la gestion, d’augmenter la biodiversité, de lutter contre les espèces invasives et de développer la végétation des accotements de manière écologique en tenant compte de l’état actuel et des potentialités.
Ici, on distingue l’arbuste à fleurs jaune vif ‘Brem – Cytisus scoparius’ qui est une source de nourriture pour les insectes au printemps et au début de l’été. Au centre se trouve un arbre à papillons (Buddleja davidii), un arbuste invasif problématique connu dans la région de Bruxelles.
La connaissance des plantes et leur cartographie aide les gestionnaires des chemins de fer dans la gestion écologique des accotements des voies ferrées.
Séminaire
Le début du printemps a été l’occasion de réunir les équipes de Biotope Environnement pour un séminaire de deux jours.
Via divers ateliers, chacun a pu apprendre à mieux se connaitre, définir ses motivations profondes et travailler sur des sujets transversaux.
Une mise au vert à l’Atelier des Cîmes à Martilly propice aux échanges et à la convivialité pour travailler encore mieux ensemble!
Journée inter-équipes
C’est dans une ambiance chaleureuse et conviviale que les équipes de Biotope Environnement se sont réunies à Vance en ce début d’année.
Partages d’expérience, discussions et détente étaient au programme !
Un bon moment pour renforcer la cohésion d’une équipe qui s’agrandit.
Connaissez-vous la pêche électrique ?
Il s’agit d’une technique standard pour étudier les peuplements de poissons. Elle peut se pratiquer à pied dans les rivières et ruisseaux peu profonds, comme ici, dans le bassin de l’Our. Un faible courant est généré dans l’eau, qui en fonction de la biologie du poisson, l’attire vers l’anode (avec laquelle on pêche). Les poissons sont attrapés à l’aide d’épuisette, identifiés, comptés et mesurés, puis remis à l’eau.
Ici, nous avons pu observer, entre autres, des truites, des lamproies, des hotus, des vandoises et des bouvières.
À la pêche aux moules
Ces membres discrets de notre faune aquatique passent souvent inaperçus : les moules d’eau douce. Il en existe quelques espèces en Belgique, dont la très rare Moule perlière (Margaritifera margaritifera) ou celle que nous étudions beaucoup chez Biotope, la Mulette épaisse (Unio crassus).
Les moules sont très importantes pour la santé de nos rivières et de nos ressources en eau, car elles vont filtrer entre 50 et 80 litres d’eau par jour.
Malheureusement, ces espèces sont menacées par la modification et l’urbanisation des cours d’eau et, par certaines espèces invasives et la mauvaise qualité de l’eau.
Saviez-vous que les libellules commencent leur vie dans les milieux aquatiques ?
Selon les espèces, leur vie larvaire et aquatique dure de quelques semaines à plusieurs années. Pendant cette période, elles vont subir jusqu’à 15 métamorphoses avant d’être prêtes à sortir de l’eau. Leur vie d’adulte, au stade volant, est de très courte durée.
Les espèces de Gomphe, comme le Gomphe vulgaire et le Gomphe à pince, sont généralement considérées comme des bons indicateurs de la santé des rivières. Les experts de Biotope Environnement s’intéressent particulièrement à ces espèces dans le cadre de nos suivis en rivière.
La biodiversité dans les zones industrielles, une utopie ?
Lorsque les gens parlent de zones industrielles, ils ne pensent pas immédiatement à la nature, aux espèces protégées et à la biodiversité.
Cependant, sur le site de Zeeland Refinery situé sur la rive droite de l’Escaut occidental, il est prouvé qu’avec une approche ciblée et réfléchie, il est possible de créer ou de maintenir un bout de nature précieux avec des espèces animales et végétales protégées.
Biotope accompagne l’entreprise dans l’élaboration d’un plan d’action en faveur de la biodiversité afin de planifier, gérer et suivre toutes les initiatives passées et futures. Ainsi, la biodiversité est activement intégrée dans la gestion quotidienne de ce site industriel. Des orchidées rares (orchidée poupée, cynoglosse…) y trouveront encore longtemps leur place et des oiseaux protégés comme la spatule blanche, l’aigrette garzette ou le busard des roseaux continueront de s’y reproduire.
Non, les crapauds ne sont pas les mâles des grenouilles …
En effet, ce sont deux groupes d’espèces d’amphibiens différents appartenant à l’ordre des anoures qui sont amphibiens sans queue.
Dans nos régions, ils se distinguent notamment par un mode de vie plutôt terrestre pour les crapauds et aquatique pour les grenouilles. Un second ordre d’amphibiens est présent sur notre territoire, il s’agit des urodèles qui sont des amphibiens à queue comme la salamandre ou le triton.
Tous ces amphibiens ont cependant un point commun : ils hivernent, se mettant à l’abris du froid et se faisant très rare. Nos experts attendent alors la période de reproduction pour effectuer les suivis sur le terrain en prospectant les zones humides.
Une première phase d’inventaire diurne sert à détecter les pontes et larves et évaluer la qualité des habitats présents. La deuxième phase est nocturne car l’activité des amphibiens y est plus marquée, nos experts sont alors à l’écoute des chanteurs et à la détection des individus adultes à l’aide d’un puissant éclairage.
Ces inventaires permettent d’évaluer les enjeux liés à ces espèces et d’émettre des recommandations en faveur de leur conservation.
Escaped !
En cette période de renouveau, l’équipe de Biotope Environnement fête ses retrouvailles en toute convivialité.
Au programme, un défi accompli avec brio suivi d’un excellent repas : des moments de partage qui nous ont cruellement manqués ces derniers temps.
Une expérience qui permet de se découvrir sous un autre jour, de renforcer la cohésion d’équipe et d’intégrer les nouveaux collaborateurs : quel plaisir !
En mode nuit
Dans le cadre de projets de conservation et d’études d’impacts, Biotope Environnement n’hésite pas à se mettre en mode nuit afin de protéger au mieux les oiseaux de nuit qui occupent à peu près tous les types d’habitats présents dans nos régions.
Certains oiseaux de nuit se cantonnent dans un seul type de biotope comme la chouette hulotte ou la chevêche d’Athéna qui couvrent la forêt de leur chant, l’effraie des clochers qui vient se nicher au cœur de nos villages ou encore, le hibou grand-duc qui préfère côtoyer les falaises inaccessibles aux humains. D’autres utilisent un panel de biotopes pour leurs différentes activités, comme le hibou moyen-duc.
Nos experts se rendent à plusieurs reprises, de nuit et sur l’ensemble du site afin d’effectuer différents points d’écoute pour assurer un relevé complet et fiable des rapaces nocturnes occupants les lieux. Sur base de ces relevés, nous émettons des conseils pertinents pour minimiser l’impact de l’activité humaine ou émettre des recommandations pour favoriser leur conservation.
La communication : une de nos missions !
C’est dans l’ambiance chaleureuse des serres tropicales de l’Université de Liège, qu’un de nos experts a présenté son quotidien de chargé d’études à des étudiants en questionnement quant à leur orientation professionnelle.
L’occasion pour eux d’en apprendre davantage sur le fonctionnement d’un bureau d’études et les compétences utiles pour y décrocher un poste.
Un partage riche et convivial qui a permis de faire le lien entre les cours proposés dans ce Master en Conservation de la Nature, les connaissances complémentaires nécessaires et la réalité du monde professionnel actuel.
Échange et sensibilisation font partie intégrante de notre mission.
Nous parlons français ; We spreken nederlands ; We speak english
Notre volonté est de répondre à chaque projet local, national ou international dans sa langue. Notre équipe vous accompagne déjà en français, néerlandais ou anglais.
Notre communication numérique ne se dotait pas encore de cet atout : c’est chose faite ! Notre site internet revêt désormais les trois drapeaux et nos publications LinkedIn se feront dans les trois langues.
N’hésitez pas à les consulter dans la langue qui vous convient.
Le côté obscur de la lumière
La prise de conscience réelle des effets néfastes de la pollution lumineuse sur la santé humaine et l’environnement est un phénomène assez récent. C’est dans ce contexte que nous avons travaillé avec l’administration de la nature et des forêts du Luxembourg.
La pollution lumineuse affecte la faune et la flore au niveau des individus, mais elle a également un impact significatif à plus large échelle sur les populations et les écosystèmes. Entre autres, cette pollution entraine un dérèglement de l’horloge biologique (jour/nuit et saisons) de nombreuses espèces. Elle crée, par exemple, des perturbations de leurs déplacements en créant des barrières lumineuses et de ce fait, une perte d’habitat ou de zone d’alimentation. Mais également, au contraire, cette lumière attire certains individus dont les conséquences peuvent être parfois, la mortalité. Elle perturbe les communautés d’espèces et leurs interactions. Ces perturbations en cascade sont susceptibles d’engendrer des déséquilibres écosystémiques.
La lutte contre la pollution lumineuse en faveur de la biodiversité n’implique pas de supprimer tous les éclairages, mais plutôt de les repenser comme éclairer que quand c’est nécessaire et ce qu’il l’est réellement ou de modifier l’intensité d’éclairage ou la qualité de la lumière.
De futurs diplômés bien informés ….
Zone tampon, découpage, jointure spatiale… des termes bien connus des étudiants biologistes et géographes du cours « Système d’Information Géographique (SIG) » de l’Université Catholique de Louvain.
En ce mois de novembre, notre référente cartographique les a rencontrés pour leur présenter l’utilisation de ces outils au sein de l’équipe de Biotope Environnement.
De la collecte d’informations en passant par l’analyse et la mise en place de mesures bien dimensionnées, la géomatique et ses outils sont indispensables.
Un beau moment d’échange mettant en lumière l’importance de la cartographie dans notre corps de métier et les résultats utiles pour la mise en place des plans d’actions en faveur de la biodiversité !
Biotope Environnement ne lézarde pas avec la conservation des espèces !
Nos experts ont été appelés pour agir en protection d’une espèce devenue rare, le lézard des souches.
Celui-ci est le plus grand de ses congénères présents en Belgique et au Luxembourg et il peut mesurer entre 18 et 22cm. Etant un petit reptile au sang froid, il se plait dans les endroits ensoleillés, chauds et humides. De fin septembre à début avril, il cherche à se protéger des températures froides en se cachant dans des cavités.
Pour protéger les individus présents sur une zone de chantier et éviter qu’ils ne se fassent écraser par les engins, il est important d’en déplacer un maximum et ce, avant la période d’hivernage.
Pour les capturer, on se sert de leur point faible : la chaleur. Simplement en clôturant une zone définie avec un film plastique de 50cm de haut et en installant des plaques métalliques de 1m2 à l’intérieur de cette zone.
Cherchant à se réchauffer, les lézards se réfugient sur ces plaques lorsque le soleil chauffe dessus. Nos experts peuvent alors les attraper à la main ou au filet et les relâcher en dehors du périmètre défini, la barrière les empêchant de revenir vers la zone de chantier.
Quand conservation rime avec concertation !
En ce mois de rentrée, l’Administration de la nature et des forêts du Luxembourg sollicite Biotope Environnement pour animer un atelier autour des plans d’actions espèces (PAE) en milieu urbain. De façon générale, ces types de plans visent à favoriser la biodiversité dans les villes, villages et leurs environs.
Lors de cet atelier, les différents acteurs de la conservation de la nature se sont réunis dans le but d’élaborer des plans d’actions qui répondent au mieux aux besoins. Ces derniers se sont accordés sur les espèces qui bénéficieront de plans d’actions ainsi que des mesures prioritaires à mettre en place selon les problématiques fréquemment rencontrées en milieu urbain.
Tant d’échanges enrichissants pour un objectif : un outil pratique dans le but d’améliorer la capacité des espaces urbains à accueillir la faune sauvage.
La douce chaleur du soleil, le clapotis léger de l’eau fraiche et la splendeur des vallées ardennaises… Que l’on ne s’y trompe pas, c’est une mission sérieuse qui est confiée à nos chargés d’études : réaliser le suivi biologique des rivières kayakées de Wallonie.
À bord de leurs embarcations, les botanistes, ornithologues et entomologistes de Biotope Environnement recensent et cartographient minutieusement les espèces indicatrices de la bonne qualité écologique de nos cours d’eau. À terme, ces suivis pluriannuels permettront de mieux comprendre les impacts éventuels de la navigation de loisir sur nos rivières et d’apporter des recommandations pour le développement d’un tourisme toujours plus vert et durable.
Un cadre de travail rêvé pour nos collègues qui s’y sentent comme des poissons dans l’eau !
Libellules, papillons, abeilles, sauterelles… et bien d’autres ! Les insectes constituent un monde discret pour lequel le moindre bord de chemin rendu à la Nature peut constituer le milieu de vie idéal. De plus, ils jouent un rôle important dans le fonctionnement des écosystèmes en assurant la pollinisation d’une multitude de plantes et ils occupent une place centrale dans les chaînes alimentaires.
Biotope Environnement réalise des inventaires de l’entomofaune afin de connaître la diversité des espèces présente sur les sites et identifier leurs habitats. Ces informations sont précieuses pour définir les actions à mener pour protéger les espèces rares et menacées, préserver les secteurs à enjeux et sélectionner les itinéraires de chantier les plus adaptés pour réduire les impacts sur l’entomofaune.
Un vrai travail de fourmi qui permet de concilier protection de la biodiversité et activités humaines !
Plus communément appelés « chauves-souris », ces petits êtres nocturnes inoffensifs participent à l’équilibre des milieux naturels, notamment en tant que prédateurs dans la régulation des populations d’insectes. Ces noctambules sont sensibles aux bouleversements de leur biotope.
Sur le terrain, nous réalisons des relevés permettant d’identifier les espèces présentes, les conditions météorologiques favorables à leurs activités, d’étudier leurs comportements et de cartographier leurs déplacements.
En accompagnant nos clients dans la conservation de ces espèces ou dans la mise en place de mesures d’atténuation, nous diminuons les impacts sur les populations locales de chauves-souris et participons ainsi à leur préservation.
Allier activités humaines et équilibres naturels, c’est là l’ADN de Biotope Environnement : ce qui a tout pour plaire à nos amis les chiroptères !
Impactés par les projets éoliens, les espèces de Milan Royal et Milan Noir entrent dans leur période de reproduction après leur retour de migration (début mars à mi-mai). En tant qu’entreprise œuvrant à la conservation, la gestion et la valorisation de la biodiversité au travers de la réalisation d’études d’incidences, BIOTOPE ENVIRONNEMENT sillonne nos contrées pour suivre de très près le comportement de ces espèces.
Plus que jamais, nos chargés d’études identifient les trajectoires de ces volatiles afin de localiser leurs nids, d’étudier leurs comportements alimentaires et de cartographier leur comportement dans la zone étudiée.
C’est le moment idéal, car les couples construisent leurs nids ! En parcourant de nombreux aller-retours vers ceux-ci, ils facilitent le travail de localisation de nos experts.
Si petit à petit, l’oiseau fait son nid… Petit à petit, BIOTOPE ENVIRONNEMENT fait sa cartographie !
Depuis février 2019, Biotope Environnement dispose de l’agrément « Environnement naturel » délivré par Madame la Ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement Durable.
Biotope Environnement actualise actuellement la Carte d’Evaluation Biologique de la Région Bruxelles-Capitale pour le compte de Bruxelles Environnement en partenariat avec Stratec et Equal Partners.
Biotope Environnement était présent les 14 et 15 février au salon des mandataires au Wex à Marche-en-Famenne. Merci à nos nombreux visiteurs d’être venus découvrir notre offre de services.